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Vous souffrez de la hanche, et votre chirurgien consulté vous a proposé le remplacement de votre articulation par une prothèse totale ?
La hanche est l’articulation qui relie le bassin au fémur. Elle supporte le poids du corps et est essentielle au bon déroulement de la marche. Le bassin est creusé d’une cavité arrondie appelée cotyle dans laquelle s’articule l’extrémité supérieure sphérique du fémur appelée tête du fémur.
L’atteinte de votre hanche peut avoir différentes origines :
Votre chirurgien vous prescrira un bilan radiographique, un scanner ou une IRM. La radiographie est le plus souvent suffisante pour permettre un diagnostic sûr. L’anesthésiste vous demandera de faire une prise de sang, un examen cardiovasculaire en fonction de votre âge et parfois d’autres examens selon vos antécédents.
L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale, ou anesthésie du bas du corps. C’est le médecin anesthésiste qui vous précisera, lors de la consultation préopératoire d’anesthésie, les modalités, les bénéfices et les risques de l’anesthésie choisie.
Dans un premier temps, l’articulation de la hanche est ouverte puis préparée pour accueillir la prothèse. La prothèse totale, composée de plusieurs pièces, remplace les deux parties de l’articulation, d’une part la tête et le col du fémur, d’autre part, la partie de l’articulation coté bassin (le cotyle).
Les pièces de la prothèse seront choisies pour reproduire l’architecture et le mouvement naturel de l’articulation.
Les moyens d’accéder à l’articulation (= voies d’abord), la position pendant l’opération, les techniques de mise en place de la prothèse, le choix du type de prothèse, dépendent des habitudes du chirurgien et des caractéristiques du patient.
Dans la plupart des cas on vit normalement avec une prothèse totale de hanche, avec toutefois quelques précautions.
Seule votre hanche a été remplacée, mais le reste de votre organisme est inchangé et vous devrez adapter votre activité à votre condition physique.
Il faut le plus souvent plusieurs mois pour tirer tout le bénéfice de l’opération. Du fait du mauvais fonctionnement de votre hanche avant l’opération, vos muscles ont bien souvent fonctionné dans de mauvaises conditions plusieurs mois voire plusieurs années. Il leur faudra donc du temps pour reprendre leur force et leur souplesse. Les progrès seront réguliers durant les trois premiers mois. En pratique il faut attendre au moins 6 mois pour « oublier » la prothèse, ce qui est l’objectif recherché. Le temps de la cicatrisation, de l’adaptation de votre squelette à votre prothèse et de récupération de la souplesse et de la force de vos muscles est long.
Plusieurs études ont montré qu’après l’intervention, il est nécessaire d’attendre un, voire deux mois, pour retrouver les réflexes nécessaires à une conduite sûre.
Non seulement le sport n’est pas contre-indiqué mais, au contraire, la pratique d’un sport d’entretien adapté à votre état général vous sera bénéfique. Il faut privilégier les sports qui ménagent la hanche opérée. L’activité sportive sera fonction de ce que vous faisiez comme sport déjà avant la détérioration de votre hanche.
La marche, la course prudente, le vélo, la natation, le golf seront les bienvenus. Par contre, les sports qui soumettront votre articulation à des traumatismes, (ski, football, rugby), à des mouvements extrêmes ou des impacts violents, (parachutisme, sports de combat…) peuvent être dangereux pour votre prothèse plus encore qu’ils l’étaient pour votre hanche « naturelle ».
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